Comprendre les évènements qui conduisent à une impasse
et à une discrimination, depuis plus de 20 ans.
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Collectif des sinistrés du Bassin de l' Oust et de la Vilaine
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Maire assigné... - 1/1
Discrimination - Egalité des territoires - Réforme territoriale
Le Maire de Redon, à la Gendarmerie.....
Dossier incidences loi sur l'eau 1996
Etude scientifique IAV 1998
Proposition associative Digue-Route
Rappel des événements préalables
Table Ronde Sous Préfecture Redon- RD775B 30/03/1998
Constat :
Première fois que, par rapport au projet de réalisation d’une route RD775B
avec des ouvrages débouchant sur une zone d’expansion sans sortie favorisant l’inondation des quartiers proches, il est pris une décision tendant à corriger les conséquences néfastes de ces choix initiaux.
Constat :
Ce projet qui “concilie impératifs hydrauliques, protection et loi sur l’eau » ““perméable en situation normale et étanche en cas de crue par système de vannage",
validé ensuite successsivement par la CIADT ,la CLE de 2001, 2006,
ne sera jamais ni expérimenté, ni réalisé à ce jour.
Les associations de sinistrés se battent pour faire aboutir leur projet de digue route, suite au dossier d'incidence loi sur l'eau 1996 et dont la réalisation est
prévue en 2000 – 2001.
Une table ronde est organisée à la sous-préfecture de Redon, concernant cette RD 775 B , le30/03/98, où il est confirmé que le projet RD775b ne sera pas une digue-route et restera tel quel.
Cependant il faut noter que le rapport de la Table Ronde indique:
"Tous les techniciens sont d'accord pour admettre que le projet peut évoluer vers une solution mixte, RD775b à la fois perméable en situation courante et étanche au moment des grandes crues (par vannage des buses)",« Ce projet concilie impératifs hydrauliques, protection et loi sur l’eau », « Le CG 56 a également envisagé une telle solution mixte » !
NOTE
Personne n'imaginait, un instant,en 1998,
lors de cette réunion, que la route dont on parlait RD775b , prévue non inondable, serait inondée en 2001, un mois avant son inauguration, par une crue inférieure à celle de 1995!
Deux ans,
avant la
construction !

"Tous les techniciens sont d'accord. pour admettre que le projet peut évoluer vers une solution mixte, RD775b à la fois perméable en situation courante et étanche au moment des grandes crue (par vannage des buses)",« Ce projet concilie impératifs hydrauliques, protection et loi sur l’eau », « Le CG 56 a a également envisagé une telle solution mixte » !
Courrier C.G.56 - RD775b - 08/09/1998
Le CG56 affirme:
1-"être tenu d’assurer une totale perméabilité aux circuits de l’eau au travers de la
nouvelle voie. - Compréhensible en situation courante, mais pas en cas de crue!
2- "En aucun cas, celle-ci ne devra faire l'effet d'une digue."
3- "Des dispositifs permettant l'installation d'un vannage au droit des ouvrages sont prévus."
Il y a manifestement une confusion entre circuits de l’eau et expansion d’une crue dans une zone sans issue de 8ha. mettant en danger les zones avoisinantes du Quartier du Châtelet et de la zone portuaire.
Et une méconnaissance totale des lieux et des circuits de l'eau,dans ce secteur!
L’ancien lit de l’Oust se termine au niveau de la zone portuaire en cul de sac.
Les ouvrages conçus sous la RD 775B font pénétrer l’eau des crues dans une zone de 8 hectares sans sortie dimensionnée équivalente.
Contrairement à la solution mixte validée, lors de la Table Ronde Sous Préfecture Redon 30/03/98, le CG Dep 56 ne construira pas la RD775B« perméable en situation normale et étanche en cas de crue », sous la pression de la direction régionale Bretagne de l'aménagement du territoire et de l'environnement.
Le CG Dep 56 écrit: "Toutefois pour ne pas obérer l'avenir si le projet que vous défendez devait être réalisé, et comme cela vous a été précisé, des dispositifs permettant l'installation d'un vannage au droit des ouvrages sont prévus."
En clair, le CG 56 confirme une réelle utilité de ces vannages au droit des ouvrages prévus, "pour ne pas obérer l'avenir"...., en attente d'un hypothétique accord de la D.R.E.A.L de l'époque, qui ne viendra jamais!
Au final deux ans avant la construction de la RD 775 B les techniciens réunis autour de la table ronde Sous.Pref.(30/03/98(, définissant une RD775b "perméable en situation courante et étanche au moment des grandes crues (par vannage des buses)" se verront déjuger lors de la crue de 2001..
La doctrine "ne rien faire" de la D.R.E.A.L ayant pour objet de laisser passer la crue dans un cul-de-sac proche de zones inondables, posée en butoir,restera immuable et ces vannages au droit des ouvrages prévus » ne seront jamais ni expérimentés ni mis en place lors des crues 2001 et 2014."
En réponse au dossier associatif P.V Huissier17/01/98 "Une solution simple" et à la table ronde sous-préfecture de Redon 30/03/98, le CG56 affirme:
« Le département est tenu d'assurer une totale perméabilité au circuit de l'eau au travers de la nouvelle voie. En aucun cas, celle-ci ne devra faire l'effet d'une digue. Toutefois pour ne pas obérer l'avenir si le projet que vous défendez devait être réalisé, et comme cela vous a été précisé, des dispositifs permettant l'installation d'un vannage au droit des ouvrages sont prévus."

« Le département est tenu d'assurer une totale perméabilité au circuit de l'eau au travers de la nouvelle voie. En aucun cas, celle-ci ne devra faire l'effet d'une digue. Toutefois pour ne pas obérer l'avenir si le projet que vous défendez devait être réalisés, et comme cela vous a été précisé, des dispositifs permettant l'installation d'un vannage au droit des ouvrages est prévu."

Rappel: "Tous les techniciens sont d'accord. pour admettre que le projet peut évoluer vers une solution mixte, RD775b à la fois perméable en situation courante et étanche au moment des grandes crue (par vannage des buses)",« Ce projet concilie impératifs hydrauliques, protection et loi sur l’eau », « Le CG 56 a a également envisagé une telle solution mixte » !

En 2001, les eaux de la crue provenant du l'Oust PENETRENT par les ouvrages conçus sous la RD 775 B pour inonder un cul-de-sac de 8 ha, favorisant ainsi l'inondation du quartier du Châtelet et de la zone portuaire. Le maire de Redon a été assigné par le département 56 La pelleteuse à déblayé les remblais obstruant cet ouvrage provisoirement. Remerciements à la DRAEL pour avoir fait pénétrer les eaux de la crue dans un cul-de-sac proche des habitations!

En 2001, les eaux de la crue provenant du l'Oust SORTENT par les ouvrages conçus sous la RD 775 B pour inonder un cul-de-sac de 8 ha, favorisant ainsi l'inondation du quartier du Châtelet et de la zone portuaire. Le maire de Redon a été assigné par le département 56 La pelleteuse à déblayé les remblais obstruant cet ouvrage provisoirement. Remerciements à la DRAEL pour avoir fait pénétrer les eaux de la crue dans un cul-de-sac proche des habitations!
Deux ans,
avant la
construction !
Constat 1
Constat 2
Constat 3
Constat 4
LES FAITS:
CRUES 2000- 2001
Dès la crue de Décembre2000, les associations de sinistrés demandent aux pouvoirs publics d'obturer provisoirement les passages d'eau sous la RD 775b.
Sans Succès. L'eau pénétrera dans le cul de sac inondant les quartiers voisins.
En 2001, lors de la montée des eaux de l'Oust et de la Vilaine les associations réitèrent leur demande.
1- Demandes d'intervention aux pouvoirs Publics
face à la crue de 2001
Crue 2000 - 2001
2- Accord du Préfet de région Bretagne - 26/01/2001
Le préfet de région Bretagne confirme son accord de principe, par courrier du 26 janvier 2000.
Et même si cet accord de principe est bardé de parapluies inspirés directement par la direction régionale de l'aménagement du territoire et d'environnement, il a le mérite de confirmer la possibilité d'une expérimentation.

3- Fax 23/01/01 Sous Préfecture de Redon
Le sous-préfet de Redon par télécopie en date du 21 mars 2001 confirme qu'il est intervenu auprès de la Mairie de Redon et auprès du directeur des services techniques CG56, pour rappeler que le préfet de région Bretagne, préfet d'Ille-et-Vilaine, avait donné son accord de principe, avec toutefois certaines réserves, concernant les expérimentations préconisées

Le sous-préfet de Redon par télécopie en date du 21 mars 2001 confirme qu'il est intervenu auprès de la Mairie de Redon auprès du directeur services techniques CG56 pour rappeler que le préfet de région Bretagne, préfet d'Ille-et-Vilaine, avait donné son accord de principe, avec toutefois certaines réserves, concernant les expérimentations préconisées
4- Le Maire de Redon, agit et ferme les ouvrages sous la DR775b
Le Maire de Redon, en connaissance de cause, agit et ferme les ouvrages sous la DR775b.
L'eau monte, ok! Mais cette Rd775 au bitume tout neuf a été conçue selon le dossier incidence loi sur l'eau de 1996 pour ne pas être inondable à une crue de type 1995. De plus, l'expérimentation d'obturation se fera à partir de la route avec une pelleteuse et des remblais de terre. Même en cas de submersion, la pelleteuse a toujours accès par cette route dès le premier centimètre de submersion et peut déboucher en toute tranquillité l'eau ne montant que centimètre par centimètre, avant toute submersion éventuelle.
L'expérimentation envisagée permettrait de constater les avantages positifs ou négatifs pour ces zones sinistrées.
5- Article de presse 2001 – "Les informations"
L'article de presse en 2001 des Informations du Pays de Redon commente
la décision du Maire de Redon de faire obstruer les ouvrages sous la RD 775 B,
dont la maîtrise d'ouvrage dépend du conseil général du Morbihan.
Fin janvier, le préfet avait en tout cas répondu favorablement à cette demande
" à titre expérimental", en période critique.
Le Directeur technique du Conseil Cénéral du Morbihan(56), Mr Pierre BOURIC s'opposera à l'expérimentation:
- bien que, présent à la Table Ronde Sous-Préfecture Redon - 30/03/1998, il ait donné son accord
- bien que dans son courrier du 08/09/98, Mr Pierre BOURIC - DGST CG56 précisait
- bien que le Préfet de Région Bretagne ait donné son accord de principe "à titre expérimental".
"Tous les techniciens sont d'accord. pour admettre que le projet peut évoluer vers une solution mixte, RD775b à la fois perméable en situation courante et étanche au moment des grandes crues (par vannage des buses)",« Ce projet concilie impératifs hydrauliques, protection et loi sur l’eau », « Le CG 56 a a également envisagé une telle solution mixte » !
"des dispositifs permettant l'installation d'un vannage
au droit des ouvrages sont prévus."




" Les quartiers de Redon sont concernés. Le conseil général du Morbihan par la voix de son directeur technique s'est opposé à la fermeture de ces vannes au titre de la loi sur l'eau. J'ai décidé pour ma part d'aller contre cette décision. Autant tester cette solution dans une situation où il y a moins de risques, plutôt que d'attendre", argumentait Jean-Michel Bollé.
6- Le Conseil Cénéral du Morbihan s'opposera à l'expérimentation:
7-Le Maire de Redon est assigné par le Conseil Cénéral du Morbihan-DGST
et entendu par la gendarmerie
Le Maire de Redon,assigné par le Conseil Cénéral du Morbihan (56) est entendu par la gendarmerie.
La pelleteuse revient sur les lieux du délit et enlève les quelques m3 de terre ayant obstrué les ouvrages.
L'expérimentation n'aura pas lieu.
L'eau pénétrera par les ouvrages et inondera les quartiers du Châtelet et de la zone portuaire à Redon.
Pire, prévue non inondable, la RD775b, à 3 mois de son inauguration, sera submergée.

En 2001, les eaux de la crue provenant du l'Oust PENETRENT par les ouvrages conçus sous la RD 775 B pour inonder un cul-de-sac de 8 ha, favorisant ainsi l'inondation du quartier du Châtelet et de la zone portuaire. Le maire de Redon a été assigné par le département 56 La pelleteuse à déblayé les remblais obstruant cet ouvrage provisoirement. Remerciements à la DRAEL pour avoir fait pénétrer les eaux de la crue dans un cul-de-sac proche des habitations!

En 2001, les eaux de la crue provenant du l'Oust SORTENT par les ouvrages conçus sous la RD 775 B pour inonder un cul-de-sac de 8 ha, favorisant ainsi l'inondation du quartier du Châtelet et de la zone portuaire. Le maire de Redon a été assigné par le département 56 La pelleteuse à déblayé les remblais obstruant cet ouvrage provisoirement. Remerciements à la DRAEL pour avoir fait pénétrer les eaux de la crue dans un cul-de-sac proche des habitations!
QUI COMMANDE LE NAVIRE ?
- Une table ronde Sous-Préfecture, un courrier du CG56 , un accord de principe du préfet de région Bretagne, dont la résultante est une tentative d'expérimentation, et au final une assignation du CG56 contre le Maire de redon au titre de la Loi sur l'Eau!
Quelle influence néfaste a permis un tel retournement de veste et une situation du pur Clochemerle!
Qui commande et les autres obéissent? La DREAL Bretagne.
En premier, c'est un désaveu complet de l'accord de principe du préfet de région Bretagne,
et de ses services.
En second, c'est un désaveu complet du CG56, par son DGST, qui était présent à la table ronde sous-préfecture de Redon et avait confirmé qu'il avait "envisagé une telle solution mixte, perméable en situation courante et imperméable en cas de crue. Ce projet concilie d'une part les impératifs hydrauliques prévus à la suite de l'enquête publique organisée sur le projet de rocade et d'autre part, la protection de la zone industrielle et du quartier du Châtelet en cas de crue de l'ouste, tout en respectant les dispositions de la loi sur l'eau. Dans ces conditions, la réalisation du projet de rocade prévue n'est pas remise en cause."
Puis par courrier ce DGST avait confirmé "pour ne pas obérer l'avenir, un vannage au droit des ouvrages est prévu".
La solution mixte de la RD775B "perméable en situation courante et imperméable en cas de crue", validée par les services préfectoraux, les techniciens, les Pouvoirs Publics présents, était bonne et logique.
Il n'y a pas à en douter un instant, ce revirement du CG56 a été provoqué à l'instigation de la seule direction régionale de l'aménagement du territoire de Bretagne, sur un prétexte quelconque de motif de la loi sur l'eau.
Fermer des ouvrages, donnant sur un cul de sac, quelques jours ou quelques heures,en cas de crue, pour expérimenter une solution, c'est impensable pour la DRAEL Bretagne.
"Aucun problème, à vos ordre!", le préfet de région Bretagne se tait,
le CG56 se désavoue et assigne le Maire de Redon.
L'expérimentation de ce blocage provisoire des ouvrages d'art sous la RD 775 B, lors de la montée des eaux de crue, aurait permis de valider le pour ou le contre de la réalité de la protection du Quartier du Chatelet et Z.P, en visualisant et en mesurant simplement les différences de niveau d'eau.
Soumettre au ridicule tous les arguments fallacieux émis dans les trois courriers officiels (CG56, Ministère, Préfet de Région) rédigés depuis 3 ans sous l'égide de la DREAL Bretagne., il est évident qu'elle ne pouvait pas prendre le risque qu'une simple pelleteuse la ridiculise !
Les eaux de la crue de 2001 pénétreront dans un cul-de-sac et faciliteront l'inondation des quartiers proches, tout cela pour empêcher l'expérimentation qui aurait pu mettre en porte à faux,la DREAL Bretagne et sa ligne directrice " ne rien faire" depuis 1995.
Et Idem lors de la crue de 2014! où nul Pouvoir Public ne tenta même de réitérer un test d'expérimentation sur les ouvrages d'art de la RD775b à titre provisoire sous peine de s'attirer les foudres de la DREAL Bretagne et la Gendarmerie.
Inadmissible cette peur, inadmissible que personne ne se révolte sous de tels dictats!
On peut s'inquiéter à juste titre qu'une direction régionale puisse non seulement:
- influencer un ministère à tort, puisque ce ministère prône les travaux locaux
- mais aussi évacuer tous les travaux validés par la commission interministérielle et les différentes CLE de 2001 à 2006 sur son seul avis et seule décision
- en faisant valider une ligne directrice fondamentaliste qui n'a qu'un seul but "Ne rien faire" pour le rehaussement des routes RD 775, RD 775 B, RD 764, et la protection associée des biens et des personnes dans le secteur du quartier du Châtelet et de la zone portuaire à Redon
- Et ce,sans aucun contrôle de qui que ce soit sur son approche particulière du problème, son bilan et les conséquences qui en résultent depuis 15 ans, sur un territoire discriminé de fait.
Bloquant la construction de simples parapets,
Bloquant le rehaussement de routes RD 775, RD 775 B, RD 764,
Bloquant la protection associée des biens et des personnes dans le secteur du quartier
du Châtelet et de la zone portuaire à Redon
Se contentant d'agiter les textes sans aucune vision et participation efficace, constructive, au bien public.
Alors que, sur la rive en face on agit !
Conséquences
A St NIcolas de REDON
Suite à la mise en place des travaux de protection depuis 2001, satisfaction évidente des habitants de la zone protégée.
interview du maire de St Nicolas de Redon,Monsieur Fougères, lors des inondations de 2014.