Comprendre les évènements qui conduisent à une impasse
et à une discrimination, depuis plus de 20 ans.
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Collectif des sinistrés du Bassin de l' Oust et de la Vilaine
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LES INONDATIONS ET VOUS?
"Personne n'a la science infuse!"
-- F. A. Q.--
Les secteurs des marais, les zones humides sont indispensables à la biodiversité, il faut les protéger.
A quoi cela sert de protéger, ce qui a été construit sur ces zones ? Qui va encore payer ces travaux?--
Les projets du collectif vont tout à fait dans ce sens, Il n'y a pas de raison de toucher aux zones humides et il faut envisager des travaux qui ont un impact minimum.
Par exemple, le rehaussement des routes RD754 et RD775 prévu et notre demande en parallèle d'adossement de palplanches pour la protection du quartier du Chatelet et de la zone portuaire, ont des impacts minimum.
Il faut juste faire un constat que en période de crue, il existe des moyens de protéger les populations et les entreprises ,par le rehaussement des routes inondables prévu depuis 2001, en obturant provisoirement les passages d’eaux sous la route, puis la crue passée tout revient à la normale. Protéger pourquoi? Parce que il n'y a pas d'autre alternative, puisque la délocalisation des habitations ou entreprises sinistrées dépasserait de loin le coût de la protection temporaire de ces zones. Qui va encore payer? Rassurez-vous pas d'augmentation d'impots. l'État, la région, les départements et collectivés locales participeront. le coût des travaux, pour solutionner ce problème qui dure depuis 20 ans est particulièrement négligeable au vu des budgets Région et Départements. Exemple: Pour le département d'Ille et Vilaine, le coût des travaux ponctuels envisagés, sur le budget 2014, ne dépasserait pas 0,10 % et on pourrait enfin disposer de 3 routes non inondables en cas de crue. Mais on attend toujours depuis 15 ans.
Se référer à la page du site: Rapport Coût/bénéfice
Les routes inondables, c'est encore nous qui allons payer pour ces erreurs ?
Oui et c'est le lot de tout le monde à partir du moment où vous voulez pouvoir circuler librement en cas de crue et ne pas être obligés de faire pour certains plus de 80 à 120 km de détour. Les trois routes,construites depuis 40 ans sont inondables et coupent toute liaison avec le Morbihan. C'est un record de France, dont on se passerait! En fait la RD775b, construite en 2001, après la crue de 1995, et submergée en 2001,vous l'avez payée et maintenant vous êtes obligés de repayer pour la rehausser, et idem pour les autres routes. Heureusement, vous ne payez pas de rehaussement pour la voie TGV, ellle, n'est pas inondable!
Mais rassurez-vous si vous voulez effectivement savoir combien coûte de tels travaux ponctuels, c'est simple 0,10 % du budget du département 35, 0,07 % du budget du département 56. Bon maintenant ce qu'il y a dans les 99,98 % des budgets de ces départements, je vous invite à consulter le lien direct à ces budgets, sur le site Il faut sans doute,aussi, se demander pourquoi Saint Nicolas de Redon a eu la possibilité de se protéger depuis 2001 et pas le secteur de Redon situé sur les départements 35 et 56.
Comment se fait-il qu'aucuns travaux n’ont été réalisés avec tout le pognon qui a été dépensé en études ?
Il y a plusieurs facteurs qui rentrent en jeu. Le fait que Redon soit situé sur deux départements qui n'arrivent pas à s'entendre sur les travaux, n'arrange rien. Et même, lorsque les préfets des départements 35 et 56 réussissent à se mettre d'accord comme en 2010, sur le dos des sinsitrés, et bien c'est sans compter sur la toute-puissance de la DREAL Bretagne qui seulement quatre mois après cette présentation des Préfets , influencera directement l'écriture du rapport du SAGE Vilaine 2011 au point que ,comme l'avait remarqué Ouest-France à l'époque le projet sera "rogné jusqu’à l’os". Les études successives ont un coût et les conséquences de cette absence de décision face à un problème récurrent de Redon et Pays de Vilaine, les inondations.
Les associations de sinistrés se réveillent après la crue de 2014, fallait peut-être se réveiller avant?
Vous avez raison la confiance ne paye pas. Les associations se sont contentées de lire la plaquettes en 2006 de l'I.A.V, début de travaux 2008 et fin de travaux 2011. Et même s'il y a du retard dans la mise en chantier, pas grave, on fait confiance ! Il faut savoir que, à contrario des années 2001 à 2005 où les associations de sinistrés étaient tenues informées des projets, ces dernières années aucune information des pouvoirs publics ne nous a été adressée directement.
Les inondations touchent particulièrement Redon et on a l'impression, que la Mairie s'en fout?
Nous pensons que ce n'est pas aussi simple. On rappelle une nouvelle fois la complexité du territoire, pour exemple les routes inondables appartiennent pour partie à chaque département. Chaque acteur a un rôle à jouer, Mairie, CCPR, Dept, Region et avec des compétences bien définies par la Loi. En matière d'aménagement du territoire, en plus tout passe par la DREAL Bretagne qui bloque tout projet sur secteur de Redon et Pays de Vilaine depuis 1995, comme j'ai pu le constater en consultant le site. La DREAL Bretagne est assez forte pour bloquer les actions du préfet de région Bretagne et préfet d'Ille-et-Vilaine deux fois en 10 ans (lors de la crue de 2001 et en décembre 2010). Disons que concernant la mairie de Redon, il y a eu un petit peu trop de pudeur à ne pas utiliser la référence de travaux de protection de Saint-Nicolas de Redon, pour valider les siens.
Nous sommes obligés de noter cependant que malgré, la CIADT de 2001, l'étude scientifique de 2002, aucune motivation de la Mairie ou de la CCPR , similaire à celle de ST Nicolas de Redon, pour faire avancer les travaux ponctuels de protection depuis 2001! On ne regarde pas ce qui se fait chez le voisin, cela ne se fait pas.
Aucune intervention de la Mairie de Redon ou de la CCPR, pour réfuter la suppression de l'endiguement de la RD775 et 775b, en 2010 qui, en plus de rendre ces routes non-inondables , aurait parallèlement permis la protection du Quartier du Chatelet et de la zone portuaire. Aucune présence dans les organes décisionnels: CLE ou le SAGE, ou excusés... Heureusement que la Fédération Régionale de kayak est présente en remplacement.
Aucune intervention de la Mairie de Redon ou de la CCPR, pour réfuter les propos discriminatoires du Sage de Mars 2011, comme quoi cet endiguement "aurait pu donner un sentiment excessif de protection aux riverains", et adressé exclusivement à l'encontre de Redon, etc....
Nous pensons que les choses peuvent changer et que la Mairie et la CCPR prendront enfin conscience des enjeux qui s'imposent à elles. Et se battront contres les dictats de la DREAL Bretagne, pour le bien de leur population.
Les logos DREAL dispersés dans le site, c'est pour faire joli ou quoi? cela fait un peu chasse aux sorcières!
Le site a été construit autour des pièces officielles reçues et des propositions associatives,depuis 20 ans. Quant à la mise en exergue de la politique de la DREAL, depuis 20 ans, là c'est transparent. Quand vous constatez sur 20 ans,pour exemple entre autres, des faits répétitifs, espacés dans le temps, avec les mêmes arguments erronés, émanant de pouvoirs publics différents, qui vont toujours dans le même sens "ne rien faire" et que vous connaissez le rôle charnière dans la hiérarchie régionale de la DREAL Bretagne, cela ne peut être du pur hasard.
Quand on désavoue un accord de principe d'un préfet de région Bretagne, comme en 2001 ou comme en 2011,un texte du SAGE Vilaine qui annulera en quelques phrases 10 ans de travail. Un texte honteux qui ira même jusqu'à affirmer "les travaux envisagés auraient pu donner aux riverains un sentiment excessif de protection". Il y a un problème grave.
Bien évidemment, tout n'est pas aussi simple et le role négatif des départements a été démontré à maintes reprises, et particulièrement aussi dans ce rapport du SAGE Vilaine 2011 ou ils refusent de s'engager. Idem, le rôle négatif de collaborateurs à l'I.A.V. ou ailleurs, persuadés depuis 20 ans que la ligne directrice "ne rien faire" assumée par la DREAL ou eux-même,est toujours d'actualité, tout en naviguant au vent portant. Idem le rôle de nos élus.
Mais aucun écrit, en notre possession, aucun fait matériel à citer, donc ils ne peuvent apparaitre sur ce site. A moins que vous n'ayez des éléments circonstanciés à nous fournir.
Nous ne sommes pas bloqués sur ce sujet et si vous trouvez quelconque éléments à décharge, pièces à l'appui, prouvant que nous nous trompons, sans aucun probléme, nous modifierons notre position.
Pourquoi des travaux ont-ils été réalisés sur St Nicolas de Redon et pas à Redon? C’est pas normal, ont fait partie du même pays de Redon, de la même CCPR?
Monsieur Fougère, ancien maire de Redon, s'est battu avec les associations, depuis 2001, pour la réalisation de travaux de protection sur Saint-Nicolas de Redon. Cela n'a pas été le cas des diverses municipalités qui se sont succédées sur Redon, depuis la mort de Monsieur Jean-Michel Bolé. Idem pour la C.C.P.R.
Saint Nicolas de Redon est situé sur le département 44 et la région Pays de Loire et a sans doute bénéficié d'une DREAL Pays de Loire qui n'a pas jugé que les travaux engagés "donneraient aux riverains un sentiment excessif de protection". C'est de l'humour, pour visualiser le "2 poids, 2 mesures", la discrimination effectuée et l'absence d'égalité des territoires.!
Sur le secteur de Redon, néant. Les trois routes inondables construites depuis 40 ans, Record de France, ne sont même pas rehaussées depuis 2001, bloquant plus de 15 000 personnes par jour pendant les inondations.
Il faut arrêter de construire sur les zones inondables et détruire la zone portuaire de Redon !
Arrêter de construire sur les zones inondables, tout le monde est d'accord depuis 1995, et d'ailleurs un PPRI l’impose.
Même une destruction à un coût et pose le problème de la délocalisation des entreprises qui ne pourraient en supporter la charge. Elles ne sont pas responsables du permis de construire qui leur a été accordé par les DDE 35 et 56 qui à l'époque étaient situées au sein même de cette zone portuaire inondable, en caution de sa fiabilité. Il faut se souvenir de cette époque ou cette zone était la seule où pouvait s'installer des entreprises, les autres zones de Redon furent créées bien après.
Il est certainement envisageable qu'une partie de la zone portuaire soit libérée de ses constructions et rendue à la nature pour constituer une zone d'expansion pour les crues, soit des centaines de milliers de m³ de terre plus ou moins polluée à enlever.
Mais si cette hypothèse est retenue dans son principe, il faudra en discuter préalablement et indemniser en totalité les entreprises situées sur cette zone(terrain, bâtiment, perte d’exploitation) !D'autre part, cela n'exclut en rien la protection du quartier du Châtelet et de la zone portuaire restante par des travaux de protection (palplanches ou autre solution) adossés à la RD 775et RD775b, lors de leur rehaussement.
Pour moi, c'est les routes, le problème, j'ai été bloqué en 2014, quant au reste, s'il n'y a pas de solution, point final.
Vous devez être ravis, l'extension de la 2 × 2 voies vers la RD 775b est en cours,mais débouche à 800 m de sa sortie sur une portion inondable depuis 2001. Nous pensons que le coût de cette extension débouchant sur nulle part aurait plutôt dû servir au rehaussement prioritaire des routes. Nous pensons de même que le rehaussement de la RD 775 et 775b peut permettre de protéger le quartier du Châtelet et la zone portuaire, par adjonction le long de cette route au moment de son rehaussement de, palplanches, comme cela se fait à Rennes couramment ou autres solutions techniques, les moins pénalisantes pour l'environnement.
L'eau, elle va monter de 60 cm à cause du réchauffement climatique et bien tout cela ne va servir à rien !
De nombreuses théories sur le réchauffement climatique existent des plus farfelues aux plus intéressantes. Dans votre hypothèse, avec 60 cm d'eau, tout le centre de Redon serait inondé (Cf Photos dans historique crues). Le plan d'évacuation n'est pas à l'ordre du jour de la mairie.
Dans les travaux à effectuer, tout n'est qu'une question de bon sens. Les techniciens qui ont conçu la voie ferrée empruntée par les TGV actuellement, il y a plus de 100 ans, ont prouvé quant à eux qu'elle pouvait résister à toutes les inondations.
Pensez-vous sérieusement que les techniciens qui vont étudier le rehaussement des routes inondables vont s'inspirer des résultats obtenus par cette voie ferrée, pensez-vous de même qu'ils vont rehausser les routes en prenant l'hypothèse d'une montée des eaux de 60 cm, nous ne le croyons pas. Nous aurons le minima, du minima, comme d'habitude!! Et peut être même un rehaussement par du bitume au point où on en est!
Trois ans avant la construction de la RD 775 B,en 1998, par PV d'huissier, transmis aux pouvoirs publics, nous avons fait constater notre proposition de digue-route, intitulée "Une solution simple - Economique.La moins dégradante pour l'environnement.Qui assure définitivement la liaison Dep35/Dep56.Qui protège des crues de l'Oust, le quartier du Chatelet et la zone portuaire. Qui peut commencer rapidement compte tenu des études en cours sur la RD775b!”.
Cette proposition ne fut pas retenue et nous devrons payer pour le rehaussement de cette RD775b